Dans le modèle Suédois, les employeurs, les employés et leurs représentants organisent une coopération afin de créer un environnement de travail optimal, sain et sécurisé ; en appoint avec les accords déjà existants.
Un syndicat patronal très libéral et cependant social par nature.
Selon le syndicat patronal suédois Svenkst Näringsliv au positionnement très libéral, les grandes entreprises suédoises telles H&M, Volvo, Scania, intègrent largement les problématiques de développement durable comme un facteur clé de compétitivité. La responsabilité sociale de l’entreprise est remontée en gouvernance dans les grandes entreprises, parfois au niveau du Comité Exécutif, principalement dans les secteurs dans lesquels les consommateurs sont les plus sensibles au sujet.
Le point de vue du syndicat est que la réglementation n’est pas un bon moyen d’engager des politiques ambitieuses en matière de développement durable et sociétal ; la réglementation devient rapidement le standard, et les acteurs s’en satisfont et ne progresseront pas plus avant.
Sur le plan social : employeur et salarié s’accordent sur la priorité à la compétitivité comme principal facteur de pérennité. Par ailleurs, l’état socio-démocrate maintient des standards sociaux élevés, qui ne font pas débat.
La position, dans le discours des acteurs économiques, du modèle social suédois paraît quant à lui un socle solide et commun aux différentes parties prenantes : patronat, salariés et état.
Cet office public permet certainement à la Suède de maintenir une qualité de vie au travail des plus efficientes des pays européens. Cette attention de longue date portée à l’environnement de travail fait de la qualité de vie au travail un non-sujet en Suède.
Un taux de syndicalisation des salariés de 70%.
Le modèle suédois combine la flexibilité pour les entreprises avec la sécurité et le pouvoir d’exercer une certaine influence pour les employés. Les accords sont négociés généralement pour trois ans, permettant ainsi de s’adapter avec les différentes variables. Les conventions sont considérées comme « un plancher, pas un plafond ».
Le syndicat Unionen est le plus important de la Suède sur le marché du travail privé et le plus grand syndicat des cols blancs dans le monde. Le syndicat totalise plus de 600 000 membres, dont 30 000 sont des représentants élus dans plus de 60 000 entreprises et organisations de toutes les tailles.
Le niveau d’adhésion syndicale est élevé en Suède – environ 70 % – et l’adhésion est d’ailleurs souvent encouragée par les employeurs.
La régulation du travail en Suède est minimale: les conventions collectives constituent la base du « modèle suédois» dans lequel les conditions de chaque secteur sont déterminées par les syndicats et les organisations patronales. Le gouvernement n’intervient pas, bien qu’il puisse fixer des limites par la législation du travail, du fait que les syndicats et les organisations d’employeurs en assument la responsabilité.
Le lieu de travail est le champ d’action le plus important du syndicat Unionen. C’est sur le terrain que le syndicat apprend sur les conditions de travail réelles et qu’il trouve des idées pour proposer des changements et des améliorations.
Dans le modèle Suédois, les employeurs, les employés et leurs représentants organisent une coopération afin de créer un environnement de travail optimal, sain et sécurisé ; en appoint avec les accords déjà existants.
Un syndicat patronal très libéral et cependant social par nature.
Selon le syndicat patronal suédois Svenkst Näringsliv au positionnement très libéral, les grandes entreprises suédoises telles H&M, Volvo, Scania, intègrent largement les problématiques de développement durable comme un facteur clé de compétitivité. La responsabilité sociale de l’entreprise est remontée en gouvernance dans les grandes entreprises, parfois au niveau du Comité Exécutif, principalement dans les secteurs dans lesquels les consommateurs sont les plus sensibles au sujet.
Le point de vue du syndicat est que la réglementation n’est pas un bon moyen d’engager des politiques ambitieuses en matière de développement durable et sociétal ; la réglementation devient rapidement le standard, et les acteurs s’en satisfont et ne progresseront pas plus avant.
Sur le plan social : employeur et salarié s’accordent sur la priorité à la compétitivité comme principal facteur de pérennité. Par ailleurs, l’état socio-démocrate maintient des standards sociaux élevés, qui ne font pas débat.
La position, dans le discours des acteurs économiques, du modèle social suédois paraît quant à lui un socle solide et commun aux différentes parties prenantes : patronat, salariés et état.