Depuis 5 ans, on constate un fort développement des énergies renouvelables au Chili. Cet essor s’explique par un contexte favorable (présence de zones avec des radiations solaires très favorables, faible coût des panneaux solaires importés de Chine, cadre réglementaire incitatif). Les appels d’offres ont conduit à des prix très attractifs, qui ont fait du Chili une vitrine à l’échelle mondiale du développement des énergies renouvelables. Les industriels français sont partie prenante de ce développement avec 20 % des parcs solaires existants (1840 MW) et en construction (930 MW). Ce développement s’insère dans un parc de production historique constitué d’usines thermiques (pétrole, gaz) et hydrauliques. La consommation électrique du pays augmente d’environ 3 % par an.

En 2018, le mix de la production électrique du pays comprendra 47 % d’énergies renouvelables (en puissance installée), dont une part importante d’hydraulique (29 %) et de solaire (12 %). Une interconnexion électrique nord-sud de 1000 km de longueur est en cours de réalisation. Elle permettra de connecter les 2 réseaux électriques principaux du Chili et de mettre en relation le potentiel de développement des énergies renouvelables au nord (désert d’Atacama) avec la zone de consommation de Santiago.

Le Chili veut également se positionner sur le développement des véhicules électriques, qui bénéficieraient à son industrie minière (cuivre, lithium) et souhaiterait qu’une partie du développement des batteries au lithium soit réalisé dans le pays.