C’est un constat paradoxal que nous posions dès l’ouvrage #Sobériser : la sobriété n’est pas accessible à tous. Car elle suppose de disposer de la capacité de choisir. C’est-à dire de temps, du recul nécessaire au changement d’une pratique, au renoncement à la facilité de l’habitude.
Ce choix peut être le résultat d’une contrainte : l’eau manque, elle est limitée d’autorité, les piscines ferment, les gazons ne sont plus arrosés. Mais ce n’est pas là une sobérisation choisie.
Valérie Guillard propose dans cette tribune des pistes à activer au niveau local, pour promouvoir la sobriété.
Valérie Guillard, chercheuse en management, est également coordinatrice de l’initiative de recherche « Sobriété matérielle et justice sociale » en partenariat avec l’Ademe et l’Agence du don en nature et la Fondation Dauphine