Le regard croisé entre modèles français et allemands engage le débat sur de nombreuses thématiques : transition énergétique, transformation et stockage des énergies, nouvelles approches de la mobilité, digitalisation des processus industriels, urbanisme, économie circulaire, économie de la fonctionnalité, approches sociologiques, responsabilité sociale, agriculture énergétique (biogaz) et responsabilité sociétale.

L’Allemagne se positionne comme un acteur incontournable d’innovation en Europe et dans le monde [1]. En pointe dans certains domaines – systèmes d’énergies renouvelables, biotechnologie moléculaire, logiciels d’ingénierie expérimentale – le pays est un des acteurs les plus innovants sur le segment des technologies de rupture. Quels sont les facteurs clés qui permettent à l’Allemagne de tenir cette position de pays innovant  engagé dans la transition écologique (plan climat 2050) ? En quoi l’écosystème de l’innovation, qui s’appuie notamment sur un tissu dense d’instituts de recherche (Fraunhofer) et d’acteurs associatifs (Agoras) permet-il non seulement la création de solutions innovantes à l’adresse de l’industrie, mais également l’incubation et la diffusion des innovations garantissant le renouveau des procédés et des produits, sans bouleverser l’organisation des entreprises ?

[1] Dan Breznitz, Why Germany Dominates the U.S. in Innovation, Harvard Business Review, mai